Désinsectisation
Avec les scorpions, les araignées et les acariens ils font partie d'une classe d'artropodes: les "arachnides". Il existe plus de 50 000 espèces répertoriées, Beaucoup vivent librement dans le sol ou l'eau, mais ils ont aussi développé une grande diversité de relations avec d'autres êtres vivants.
Les régimes alimentaires des arachnides sont très variés selon les espèces ou les groupes : phytophages, prédateurs, hématophages et lymphophages, d'autres sont des suceurs de sang ou se sève.
Ils sont ovipares, à l'oeuf se succède une larve, puis une lymphe pour arriver au stade adulte.
Au niveau des habitats, ils existent des espèces dites domestiques, organismes microscopiques – le plus souvent du genre Dermatophagoïdes – qui vivent dans la poussière, la literie, etc., et se nourrissent de débris tégumentaires humains. Ils sont responsables d'une pluralité de phénomènes allergiques de gravité variable, qui sont liés à leurs déjections ou à des composants de leur cuticule.
Chez l'homme ils sont responsables de la "maladie de lyme et de la gale"
Les araignées ou Aranéides (ordre des Araneae) sont des prédateurs invertébrés arthropodes de la classe des Arachnides.
Elles sont dotées de huit pattes et ne disposent ni d'ailes ni d'antennes ni de pièces masticatrices dans la bouche. Leurs yeux peuvent être simples ou multiples. Elles sécrètent de la soie (une solution protéinée synthétisée par des glandes généralement situées à l’extrémité de l’abdomen) qui sert à produire le fil qui leur permet de se déplacer, de tisser leur toile ou des cocons emprisonnant leurs proies ou protégeant leurs œufs ou petits, voire de faire une réserve provisoire de sperme ou un dôme leur permettant de stocker de l’air sous l’eau douce.
Parmi les 44 000 espèces connues que compte cet ordre en 2014[1], une seule est majoritairement herbivore, Bagheera kiplingi, et une seule immergée, Argyroneta aquatica.
En tant que prédatrices, les araignées jouent un rôle majeur dans la régulation des populations d'insectes, et elles sont elles-mêmes régulées par des prédateurs souvent spécifiques (reptiles, oiseaux ou insectes de la famille des pompilidae). Elles se sont adaptées à presque tous les milieux, de cavernicoles à montagneux, des milieux arctiques à équatoriaux. Seuls les eaux salées, les très hautes altitudes et les milieux très froids n’ont pas été colonisés par les Araneae.
Les Scorpions (Scorpiones est leur nom scientifique), sont un ordre d'Arthropodes de la classe des Arachnides. Ils se distinguent des autres arachnides par leurs pédipalpes développés en pinces et par l'aiguillon venimeux qu'ils portent au bout de leur abdomen.
Le corps d'un scorpion est divisé en trois parties : le céphalothorax (ou prosoma), le mésosoma et le métasoma (certains regroupent ces deux derniers en abdomen ou opisthosoma).
Les chélicères sont les « mâchoires » des scorpions. Situées à l'extrémité antérieure du prosoma, elles se composent de trois articles dont deux distaux forment une pince, l'ensemble étant dans un plan horizontal ; les doigts sont recouverts de longues soies et certaines espèces possèdent des soies spatulées qui ont une fonction stridulatoire. Les doigts mobiles et fixes des chélicères possèdent des dents pour la mastication4.
La plupart des scorpions se reproduisent par reproduction sexuée, mais quelques espèces sont parthénogénétiques, des œufs non fécondés donnant naissance à des jeunes. Le dimorphisme sexuel est faible, les mâles possédant généralement des peignes avec un nombre de dents plus élevé que ceux des femelles. D'autres détails anatomiques tels que la forme des pinces ou de la queue sont parfois sujets à un dimorphisme sexuel, mais cela varie selon les espèces.
Lors de la parade, le mâle tient la femelle par les pinces et/ou par les chélicères et les deux partenaires semblent exécuter une danse appelée "promenade à deux" durant laquelle le mâle entraine la femelle vers un endroit propice à la déposition de son spermatophore (sac élancé de quelques millimètres à plusieurs centimètres de long selon les espèces) qu'il colle au sol. Le mâle tire ensuite la femelle sur le spermatophore. Cela a pour effet de plier la structure, ce qui provoque l'éjection du sperme dans les voies génitales de la femelle. Des cas de cannibalisme du mâle par la femelle après l'accouplement ont été observés, mais semblent en fait relativement rares en nature, les mâles ayant développé un comportement de fuite rapide ayant lieu de manière quasi-systématique après la fécondation.
Les Ixodida, appelées couramment tiques, sont un ordre d'arachnides acariens. Les tiques sont des acariens ectoparasites de vertébrés (y compris vertébrés à sang froid tels que lézards, serpents, tortues).
Elles passent une partie de leur cycle au sol (éclosion, métamorphose et quête d'un hôte), et une autre partie (deux ou trois stades) ancrées sur la peau de mammifères (sauvages et d'élevage), d'oiseaux ou de reptiles, se nourrissant de leur sang grâce à un rostre.
Après avoir trouvé une proie et s'y être accrochée, la tique chemine lentement sur la peau (de quelques minutes à plusieurs heures parfois) pour trouver un emplacement qui lui convient. De fines griffes lui permettent de se stabiliser sur l'épiderme (ces griffes sont plus puissantes chez la larve qui a besoin de s'ancrer pour pouvoir percer la peau).
Seules les tiques adultes s'accouplent, au sol avant la quête de l’hôte ou sur l’hôte lui-même. Après l'accouplement, le mâle meurt ; la femelle meurt après la ponte. Elles peuvent à cette occasion transmettre à leurs hôtes de nombreux agents pathogènes connus (virus, bactéries, protozoaires, nématodes) responsables des maladies vectorielles à tiques, et parfois des neurotoxines (responsables de paralysie à tiques). L'homme peut développer des allergies à leur salive.
Le terme de « mouche » désigne principalement des insectes volants, ayant une paire d'ailes et classés parmi l'ordre des diptères ( avec les moustiques, tipule et autres moucherons). La mouche ne possède qu'une paire d'ailes ; les deux haltères ou balanciers qu'elle porte en arrière du thorax sont les reliquats d'autres ailes disparues que possédaient ses ancêtres.
La mouche, en plus des réserves accumulés pendant le stade larvaire, a besoin de substances sucrées: pollen, miel, lait, liquides sucrés, fruits et également de la viande.
Douze générations peuvent éclore en une saison, parfois plus en région schaudes. Dans les climats froids, les naissances s'arrétent en hiver. La femelle pond de 800 à 1000 oeufs en 4 à 5 fois. Les larves sont pondues et vivent dans les déchets alimentaires, les ordures ménagères et toutes matiéres en décomposition dont elles se nourrissent. le cycle ne prend que 7 jours, la durée d'incubation est de 8 à 48 heures, selon les conditions extérieures.
La mouche est le plus souvent regardée par l'Homme comme un insecte malpropre et vecteur de maladies comme le typhus ou le choléra. Les mouches se trouvent par exemple par milliers dans les latrines. Quelques mouches sont hématophages et peuvent transmettre des maladies comme la leishmaniose ou la maladie du sommeil.
Ils constituent la famille des "culicidae" Ils sont présents sur l'ensemble des terres émergées de la planète (à l'exception de l'Antarctique), tant dans les milieux forestiers, de savanes ou urbains, dès qu'une surface d'eau douce ou saumâtre, même réduite ou temporaire, est disponible. Soixante cinq espèces sont référencées en France métropolitaine.
Les adultes, tant mâles que femelles, sont avant tout nectarivores, s'alimentant de nectar et du jus sucré des fleurs ou des fruits mûrs pour couvrir leurs besoins énergétiques. La larve s'alimente de phytoplancton grâce aux battements de ses soies buccales qui créent un courant suffisant pour aspirer les aliments
En vue de l'accouplement, mâles et femelles forment un essaim, la femelle est fécondée un fois pour toute sa vie. L'accouplement a lieu peu de temps après l’émergence des adultes.
Les moustiques sont vecteurs de plusieurs agents pathogènes pour l'être humain (paludisme, fièvre jaune, chikungunya....)
D'une longueur variant habituellement de 10 à 19 millimètres, les guêpes ont une morphologie de base proche de celle des abeilles : une tête notamment dotée de mandibules et d'une paire d'antennes, d'une paire d'yeux composés et de trois ocelles infrarouges, un thorax sur lequel sont fixées six pattes et quatre ailes membraneuses, enfin l'abdomen arborant des couleurs vives avec à son extrémité un aiguillon relié à une glande à venin.
Les femelles chassent des insectes (ou des araignées) dans le but de nourrir leur progéniture. Les adultes se nourrissent surtout de nectar. Certaines sont généralistes et se contentent de divers arthropodes qu’elles peuvent trouver (araignées, chenilles, mouches, sauterelles).
Toutes construisent un nid, plus ou moins élaboré, pouvant contenir en fin de saison plusieurs milliers d'individus. La colonie a une organisation de type reine-ouvrières stériles avec naissance de mâles et de femelles fécondes à une période précise de l'année.
En cas de nid important et mal placé, sous un toit ou dans un jardin, il convient de neutraliser la colonie. Les piqures peuvent être dangereuses et provoquer des allergies (choc anaphylactique)
Pouvant atteindre 45 millimètres de longueur. Les frelons se distinguent des autres vespidés par la largeur plus importante de leur vertex (partie de la tête derrière les yeux) et par leur gastre. Selon une idée reçue, le frelon serait, parmi les hyménoptères, celui dont la piqûre est la plus dangereuse. Cette affirmation est le plus souvent fausse : une piqûre de frelon n'est généralement pas plus dangereuse qu'une piqûre de guêpe ou d'abeille.
Chez les frelons, les insectes font la totalité de leur croissance au stade larvaire ce qui nécessite comme pour tout être vivant des lipides et protéines en abondance (viande, poisson, insectes). Les frelons peuvent découper la viande, c'est ce qui explique leur présence près des charognes . Ils en font des boulettes pour les donner aux larves qui effectivement régurgitent une sécrétion riche en glucides qui permet de nourrir la colonie, ils ne dévorent pas directement les abeilles.
Le frelon est ovipare il peut aller de 10000 à 30000 oeufs/nid.
Les frelons sont des prédateurs redoutables pour d'autres insectes comme les guêpes, les abeilles ou encore les mouches. Le frelon asiatique récemment apparu en France est responsable de la disparition d'abeilles, voire de ruches dans certaines régions où aucune précaution n'a été prise. Ils causent des dégâts importants dans les vergers, dévorant des fruits comme la pomme en n'en laissant que la peau.
Les mites sont des insectes de l'ordre des lépidoptères (papillons) et du sous-ordre des hétérocères. Il s'agit d'un nom vernaculaire, regroupant en français différentes populations ayant en commun leur caractère nuisible pour l'activité humaine :
des teignes (famille des tinéidés) : mites des vêtements
des pyrales (famille des pyralidés), des mites alimentaires, qui inclut la pyrale de la farine.
Attention: en anglais, mite désigne des acariens. Les mites entrent en anglais dans la catégorie des moths (= papillons de nuit)
La lutte contre les mites dans les environnements domestiques utilise des insecticides aérosols ou des billes solides de naphtalène cristallisé, vendues sous le nom de « Naphtaline », ou encore des pièges à phéromones se présentant sous forme de plaques adhésives.
Ces produits sont désignés par le terme générique d'antimite.
Les blattes sont généralement des insectes assez grands. Appellées communément "cafard ou cancrelas" elles comptent plus de 600 espèces.
Les principales sont:
La plupart font la taille d'un ongle.
Leur corps a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement. La tête porte de longues et fines antennes formées d'un grand nombre d'articles. Les pièces buccales sont de type broyeur.
Les blattes forment des agrégats denses comprenant des individus de tous âges. Les blattes aiment l'obscurité. Elles se cachent lorsque le jour ou la lumière apparaît.
La matière végétale est un élément fondamental de leur nourriture. Elles peuvent cependant être omnivores.
La femelle pond jusqu'à 8 poches contenant chacune jusqu'à 40 œufs. Les œufs sont incubés entre 20 et 28 jours.Les larves deviennent adultes en une centaine de jours. La température accéllère le temps d'incubation
A partir d'un seul point d'infestation elles peuvent proliférer dans l'ensemble du bâtiment.
Elles s'introduisent à l'intérieuir d'installations électriques qu'elles détériorent par courts-circuits.
Elles souillent les denrées alimentaires et les objets de leurs excréments.
Elles véhiculent des germes patghogènes qui véhiculent certaines maladies:gastro-entérites, tuberculose, salmonellose.
Les fourmis (famille des formicidae) forment des colonies parfois extrêmement complexes, contenant de quelques dizaines à plusieurs millions d’individus. Les fourmis se partagent le travail et communiquent entre elles.
Des pucerons sécrètent un liquide sucré appelé le miellat. Normalement il tombe au sol, mais certaines fourmis s’en nourrissent. Les fourmis tiennent à distance les prédateurs des pucerons et les transportent aux meilleurs emplacements pour se nourrir.
Les œufs sont pondus par une ou parfois plusieurs reines . Certaines espèces peuvent tolérer, lorsque la colonie est conséquente, deux reines tellement éloignées qu’elles ne se rencontrent jamais. La plupart des individus grandissent pour devenir des femelles aptères et stériles appelées ouvrières. Périodiquement, des essaims de nouvelles reines et de mâles, généralement pourvus d’ailes, quittent la colonie pour se reproduire. Les mâles meurent ensuite rapidement, tandis que les reines survivantes, fécondées, fondent de nouvelles colonies ou, parfois, retournent dans leur fourmilière natale.
Les fourmis construisent leurs nids dans plusieurs endroits comme les boiseries, les murs de la maison ou encore dans les milieux souterrains. Elles sont attirées par les endroits sucrés. Par ailleurs, les fourmis sont aussi des ennemies de l’homme à cause de leur impact sur les champs de culture ou encore par les maladies et les douleurs qu'elles peuvent causer par leurs piqûres et morsures.
Les iules font part de l'ordre de mille-pattes..
Lorsqu'il est inquiété par un prédateur, l'iule se roule en spirale pour se protéger. Il peut parfois sécréter des substances répulsives (benzoquinones et hydroquinones) qui laissent sur la peau des taches de couleur jaune-orangé et parfois une odeur acide.
Ils sont détritivores, consommant feuilles et bois morts, fruits décomposés, etc. Parfois, ils se nourrissent également de quelques champignons.
Les iules deviennent adultes en un temps assez long. Cela peut prendre 1 an, 2 ans, ou plus selon la nourriture, l’espèce, la température de maintenance. Le mâle possède un « trou » dans les premiers segments du corps comme s’il lui manquait une paire de pattes. C’est en fait là que nichent les gonopodes, appareil reproducteur du mâle. La femelle ne possède pas de gonopodes.
Nos iules ne sont pas dangereux. Ils sécrètent cependant un liquide orangé pour se protéger de leurs prédateurs. Il s’agit d’une substance répulsive à odeur acide qui peut donner des plaques rouges orangées sur les mains si on est allergique. Ces plaques disparaissent quelques jours plus tard. De plus pour nous faire paniquer, il se roule en spirale pendant quelques secondes. En fait il est plus inquiet que nous.
L'appellation punaise des lits peut désigner plusieurs espèces d'hétéroptères de la famille des Cimicidae, selon les régions du monde où le terme est employé. Exclusivement hématophages, elles piquent et sucent le sang de leur hôte.
Elles se nourrit de tous les animaux à sang chaud, elles piquent et sucent le sang de leur hôte puis se cachent pendant dix à douze jours pour digérer le sang.
Une fois rassasier elle s'accouple et pond des oeufs (150 à 350 oeufs dans sa vie) à raison de 3 oeufs/jour. Elle ne pond jamais au dessous de 10°c. La durée d'incubation est de 10 à 20 jours.
La punaise des lits n'est pas directement vecteur de maladie mais elles infligent des morsures qui peuvent provoquer des allergies et géner le sommeil.
Au début d'une infestation, il est normal de trouver les punaises de lit dans les chambres à coucher. Si elles sont nombreuses, on les verra dans d'autres lieux sombres tels que : derrière les plinthes, sous le papier peint déchiré, autour des cadres de porte, dans les différentes parties du mobilier de la chambre à coucher et dans d'autres pièces de la maison. Elles se propagent d'une habitation à l'autre de plusieurs façons, soit par contact avec des personnes infestées
Tribolium confusum (petit ver de la farine, tribolion brun de la farine) est une espèce d'insectes coléoptères ..
C'est un insecte ravageur commun connu pour attaquer et infester les denrées alimentaires stockées, notamment la farine et les grains de céréales, dans les silos, entrepôts, boulangeries, épiceries et maisons particulières.
L'espèce est probablement originaire d'Afrique, mais a acquis une répartition cosmopolite, avec une préférence pour les climats tempérés. Elle a été signalée pour la première fois en Europe en 1900 en Tchécoslovaquie.
L'adulte est un petit insecte, long de 2,6 à 4,4 mm, au corps allongé, de couleur brun rougeâtre brillant. L'appendice prosternal est nettement élargi à l'apex. Les antennes se terminent en massue composée de cinq articles. L'insecte est très proche morphologiquement de Tribolium castaneum (tribolion rouge de la farine). Certains détails permettent de distinguer les deux espèces : chez Tribolium confusum, la massue antennaire est plus graduellement élargie, l'espace entre les yeux est plus large (environ 50 % de la largeur de la tête), les yeux comportent seulement deux facettes à leur point le plus étroit.
Les œufs, oblongs, mesurent en moyenne 0,6 x 0,3 mm. De couleur blanchâtre, presque transparente, ils sont lisses et recouverts d'une substance visqueuse qui leur permet d'adhérer aux denrées infestées.
La larve est de couleur blanc crème, la tête et l'appendice fourchu situé à l'extrémité de l'abdomen étant nettement plus foncés, particularité qui permet de distinguer les larves et les nymphes de Tribolium d'autres coléoptères infestant les grains. Elle porte trois paires de pattes attachées aux segments suivant immédiatement la tête.
Les termites (nom masculin), parfois surnommés fourmis blanches, sont des représentants de l'ordre des blattoptères, bien qu'on ait longtemps considéré qu'ils constituaient les seuls représentants de l'ordre des isoptères qui compte environ 281 genres et 2 600 espèces1. Ce sont des insectes sociaux, qui vivent au sein de colonies hiérarchisées et organisées en castes. Ils se rencontrent surtout dans les pays chauds, où certaines espèces construisent de grands nids en terre mâchée, les termitières, caractéristiques des plateaux tropicaux.
Les termites appartiennent au règne animal, à l'embranchement des arthropodes, à la classe des insectes et à l'ordre des isoptères. Ils sont caractérisés par la présence de :
Les termites se caractérisent par des pièces buccales broyeuses, par un abdomen relié au thorax. Ils sont plutôt biologiquement proches des blattes.
La petite vrillette (Anobium punctatum) est une espèce de coléoptères de la famille des Anobiidae vivant près de l'homme. Elle est rare dans la nature, d'où son autre nom de vrillette domestique.
La teinte de cette espèce est de jaunâtre à brun sombre. Elle est abondante dans les maisons. Les larves sont considérées comme nuisibles pour les bois de résineux et de feuillus travaillés par l'Homme. Les adultes sortent des bois au travers d'un trou ayant entre 1,5 et 2 mm de diamètre.
Le Mariage mystique de sainte Catherine, conservé dans la cathédrale d'Erfurt, a fait l'objet d'un traitement en 2005, pour éliminer les vrillettes à l'aide de guêpes minuscules (Lariophagus distinguendus) qui les parasitent naturellement
La grosse vrillette (Xestobium rufovillosum), une espèce de coléoptères de la famille des Anobiidae, est communément appelée horloge de la mort en raison des sons qu'elle émet pendant la période d'accouplement.
Pour attirer les femelles, les mâles de grosse vrillette donnent des coups de tête réguliers et répétés contre le bois. Les sons en résultant ressemblent à ceux d'une horloge. L'insecte restant généralement invisible aux yeux des humains, ceux-ci ont surnommé ce phénomène sonore l'horloge de la mort en raison de son caractère perçu comme mystérieux et inquiétant3.
Il faut minimum 22 % d’humidité dans le bois pour 22 à 25 °C, il y a peu de risques donc dans les conditions habituelles de logement.
La grosse vrillette s'attaque principalement aux bois d'œuvre anciens ayant reçu une grande quantité d'eau : dégât des eaux, tempête, inondation. Cette forte humidité entraîne le développement de champignons (pourriture cubique par exemple). L'azote développé par le champignon plus l'eau fournit les nutriments nécessaires au développement de la larve.
Le Capricorne des maisons (Hylotrupes bajulus) est un insecte coléoptère de la famille des Cerambycidae à larve xylophage.
Le développement de l'Hylotrupes est des plus classiques : l'œuf donne une larve, qui donnera une nymphe, puis à terme un insecte dit « parfait » (imago) et donc apte à se reproduire.
La ponte, relativement modeste, ne semble pas excéder la cinquantaine d'œufs, et une trentaine semble la norme.
La durée du développement larvaire est tributaire des qualités nutritives du bois, de l'hygrométrie ambiante, et, bien sûr, de la température.
À cet égard, la larve de l'Hylotrupes est parfois soumise à des fluctuations thermiques extrêmement importantes (cas des charpentes sous toitures par exemple), mais elle a la faculté de se mettre « en pause » quand la température est trop basse ou au contraire trop élevée, la plus adaptée se situant entre 25 °C et 30 °C.
Cet ensemble de considérations fait que la durée du développement larvaire peut demander 5 à 10 , maximum 11 ans en fonction de la température ambiante et de la valeur nutritive du bois, la moyenne étant de 3 à 5 ans.
La période d'envol du capricorne va de juin à août, et la longévité de l’insecte est de 25 jours environ. L’intervalle de température dans lequel l’insecte est actif est de 10 °C à 38 °C avec une température favorable de 28 °C.
Le capricorne des maisons est l'insecte à larves xylophages le plus répandu et le plus dégradant pour les charpentes d'essences résineuses des habitations. Les dégâts peuvent être considérables, et aller au plus profond des pièces de bois, engendrant ainsi des pertes de résistance mécanique très graves, provoquant l'affaissement de la toiture.
Il est impératif de traiter les bois préventivement par injection sous haute pression dans le cas de constructions de plus de 11 ans, dont le traitement initial par bain d'imprégnation n'est plus efficace, pour éviter une contamination du capricorne qui pourrait altérer rapidement la solidité de la charpente.
Un traitement curatif existe, par injection sous haute pression, pour stopper l'infestation du parasite et éviter toute nouvelle ré-infestation des bois. Il est conseillé de faire appel à des spécialistes du traitement du bois, qui procèdent à un traitement répondant aux règles professionnelles éditées par le FCBA.
La processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est un insecte de l'ordre des lépidoptères, de la famille des Notodontidae. Les larves sont connues pour leur mode de déplacement en file indienne.
Les larves se nourrissent des aiguilles de diverses espèces de pins, provoquant un affaiblissement important des arbres
Les papillons, qui éclosent durant l'été, entre juin et septembre selon le climat, pondent leurs œufs déposés en rangées parallèles par paquets de 150 à 220 sur les rameaux ou les aiguilles de diverses espèces de pin mais aussi sur les sapins et cèdres en second choix. L'éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte.
Leur fort caractère urticant peut provoquer d'importantes réactions allergiques : démangeaisons, œdèmes (au niveau des mains, du cou, du visage) mais aussi des troubles oculaires ou respiratoires (asthme). Les atteintes de l'œil peuvent avoir des conséquences graves si les poils ne sont pas rapidement retirés. Il est dangereux de manipuler un nid même vide. Le danger est particulièrement important pour les animaux domestiques : un chien atteint à la langue (qu'il peut avoir utilisé pour lécher les démangeaisons sur son corps) s'il n'est pas traité rapidement par des fortes doses de cortisone, risque la nécrose de la langue.
La Pyrale du Buis (Cydalima perspectalis) a été observée pour la première fois en Rhône-Alpes en 2013 et s’est depuis largement répandue sur le territoire, avec localement de très fortes pullulations. Comme son nom l’indique, elle se développe sur les buis (arbustes du genre Buxus).
Originaire de Chine, cette espèce a été retrouvée dans divers pays d’Europe ces dernières années. Présente en Allemagne et en Suisse depuis 2007, elle a été repérée en Alsace en 2008, en région parisienne dès 2009. Sa progression est donc très rapide puisqu’elle a été retrouvée presque tout le long du Rhône en 2013 (de Valence à Villefranche-sur-Saône) et dans d’autres régions françaises cette même année (Franche-Comté, Ile-de-France…). En région Rhône-Alpes, l’espèce est aujourd’hui présente dans tous les départements.
Chenilles sur un rameau de buis dont l’écorce a été rongée
Les jeunes chenilles se nourrissent des feuilles de buis, parfois de l’écorce en cas de pullulation. L’arbuste prend donc un aspect desséché, les crottes et soies laissées par les chenilles achèvent de dégrader l’aspect esthétique des buis. Les fortes attaques peuvent mener à la mort des arbustes.
La pyrale du buis a dans un premier temps été une préoccupation pour les pépiniéristes, ainsi que les jardiniers amateurs et professionnels. En effet, les buis d’ornements ont été les premiers touchés, mettant en péril l’art taupière et les alignements caractéristiques du jardin à la française.
Enfin, les fortes pullulations constituent une gêne pour les promeneurs et habitants des zones les plus touchées (chenilles se laissant pendre au bout d’un fil de soie à la recherche d’un nouvel arbuste, nuées de papillons volant la nuit et rentrant dans les maisons, etc.).
(source FREDON RHONES ALPES)
Le charançon rouge des palmiers (Rhynchophorus ferrugineus) est une espèce d'insectes coléoptères appartenant à la famille des Dryophthoridae, à la sous-famille des Rhynchophorinae, tribu des Rhynchophorini, et du genre Rhynchophorus.
Il est considéré comme nuisible pour les plantations de palmiers d'Asie et de Mélanésie. Il a atteint le Moyen-Orient et le bassin méditerranéen au milieu des années 1980 (il est mentionné en Espagne en 1994) où il se propage rapidement en posant de grands problèmes de gestion. Il est identifié dans le Sud-Est de la France mi-2006.
Le tueur de palmiers, comme l'espèce a été baptisée, contamine depuis octobre 2006 le Var. Le premier cas, en France, a été recensé à Sanary, dans une propriété privée. Puis s'est propagé sur les communes de Six-Fours, La Seyne, Toulon, Hyères-les-Palmiers, Lavandou, La Croix-Valmer, Cavalaire, tout autour du golfe de Saint-Tropez, jusqu'au cap d'Antibes.